Le Conflans

Le Conflans surnommé le Trident par la convergence des trois rivières qui le traverse, est une région de plaines, de forêts, de collines et de fleuves. Malgré que son territoire ne soit pas des plus vastes, cette terre accueille nombre de grandes et puissantes familles des Sept Couronnes. C’est une terre riche parsemée de petites bourgades où ont lieu des marchés sans pour autant disposer de véritable ville. Même si elle dispose de nombreuses routes, la voie fluviale est préférée pour tout échange et communication. Sa position frontalière à toutes les Terres de Westeros, sauf Dorne, rend sa défense plus compliquée.

Harrenhal

Harrenhal avait été bâtie pour devenir la plus vaste et la plus puissante forteresse jamais bâtie, ses tours dominaient celles des seigneurs mineurs et sa grande salle était vaste et surnommée la Salle aux Cent Cheminées. De ce fait, le roi Harren le Noir, bâtisseur et souverain de cette terre, s’était cru à l’abris de la conquête d’Aegon le Conquérant en s’y réfugiant. Mais les flammes de Balerion causèrent des ravages dans la pierre du domaine, déformant les tours, créant des crevasses tout en brûlant vif le roi et sa famille dans la tour reflétant cette atrocité : le Bûcher-du-Roi. Désormais, de cette forteresse illustre, ne résonne que sa sombre réputation d’être maudite. Il avait fallu quarante années de labeur et de pillages pour trouver bois, pierres, métaux et surtout de la main d’œuvre. Tandis qu’en une salve de flammes, les dragons l’avaient transformé en une carcasse fumante.

Même si une cinquantaine d’années se sont écroulées, les familles s’y étant installées ont connu un triste sort. Dans les lèvres de n’importe quels habitants de Westeros se murmurent le caractère hanté de la forteresse, à cause de tous les morts qu’elle a provoqué, de la famille du roi Harren le Noir lors de l’attaque de Balerion aux milliers d’hommes ayant participé à sa construction. Toutefois, à proximité du château, Ville-Harren est une communauté jouissant de terres fertiles et riches, bordant les rives de l’Oeildieu, un vaste lac où sur la rive nord se dresse les remparts démesurés d’Harrenhal.

Même ravagée par le feu, Harrenhal reste une forteresse majestueuse et se découpant dans le paysage par sa grandeur. Elle surplombe le lac par une majestueuse courtise, aussi raide qu’une falaise. De loin, les cinq immenses tours s’élèvent au-dessus des murs et sont toujours debout, malgré leur aspect déformé et tortueux. Les noms d’origine des tours ont été oubliés et remplacés par le déluge s’étant abattu : tour de l’Horreur, tour de la Veuve, tour Plaintive, tour des Spectres et tour du Bûcher-du-Roi. Leurs mauvais états font que seules deux tours sont encore habitées : la tour Plaintive surmontée d’entrepôts et de greniers au rez-de-chaussée et la tour du Bûcher-du-Roi.

Mais les tours ne sont pas les seules à avoir des dimensions gigantesques, les écuries peuvent accueillir un millier de chevaux et les cuisines ont une surface comparable aux salles de réception. Puis, cette forteresse comporte un bois sacré avec encore un barral et s’étendant sur une dizaine d’hectares. Son caractère hanté repousse une grande partie de ses visiteurs car il semblerait que les fantômes d’Harren et des siens hantent toujours les couloirs.

Vieilles-Pierres

Anciennes demeures des derniers Rois des Rivières et des Collines, Vieilles-Pierres est une ruine au sommet d’une colline boisée et surplombant la Bleufurque, un affluent du Trident. Elle fut détruite par les Andals après la mort de Tristifier IV. Désormais, ne subsiste que les fondations du vieux château où à l’intérieur il ne reste que des ronces, des fougères et des lichens. Autour de frênes et partiellement recouvertes d’hautes herbes, se trouve le sépulcre de Tristifier IV d’Alluve dit la Masse de Justice. La forteresse abritait autrefois un bois sacré dont on ne voit désormais que les délimitations. Vielles-Pierres n’est pas le nom originel du château mais une simple appellation utilisée par le peuple ayant oublié son premier nom.

Vivesaigues

Demeure ancestrale des Tully, ancienne maison suzeraine du Conflans, la forteresse est bâtie au confluent de la Culbute et de la Ruffurque, sous une forme triangulaire, entourée d’une douve. Cette douve asséchée peut se remplir grâce à une vanne en amont, isolant la forteresse de la terre dans la profondeur et la largeur peu commune des fosses. Son architecture est classique avec une tour à chaque angle et d’une hauteur assez conséquente permettant aux vigies d’avoir une vue imprenable sur des lieues à la ronde. Sa taille est loin d’égaler Harrenhal mais sa position lui permet une défense à toute forme d’invasion. Les murs de grès dans les niveaux bas sont encerclés de créneaux pourvus de meurtrières.

L’une des trois tours est recouverte de lierre et domine la Culbute correspondant à la tour d’Abée. A son côté, la tour d’Aigues où à sa base s’ouvre sur une grande arche de grès rougi, dénommée la porte d’Eau, par laquelle entre les embarcations pour pénétrer dans Vivesaigues. Toutefois, pour la traverser, il faut franchir une herse de fer rouillé.

A l’intérieur se trouve le donjon triangulaire contenant la loggia du Seigneur de Vivesaigues, la grande salle où se déroulent les audiences privées et la chambre seigneuriale au sommet. La loggia donne accès à une terrasse grâce à un balcon de pierre, dépassant de l’édifice, en direction de l’est.

Via un pont-levis au niveau de la porte de la Rivière, on accède aux jardins du bois sacré aux parfums délicieusement sucré des fleurs et aux bruits cristallins du gazouillement des oiseaux. Spacieux, une ribambelle d’ormes centenaires se dispersent et se courbent à l’approche de l’arbre-cœur au visage triste et mélancolique. Non loin de cette beauté botanique se dresse le Septuaire, fait de sept murs au même grès que le reste du château où on trouve à l’intérieur les statues de marbre des Sept.

Salvemer

Cette antique forteresse, antérieure à la conquête d’Aegon I Targaryen, a été construite pour défendre le Conflans des attaques des pirates venant de l’ouest et en particulier des Fer-nés. Le château se situe sur la côte occidentale à l’intérieur du cap des Aigles, pointant en direction des îles de Fers. La tour Retentissante possède une imposante cloche en bronze, servant à sonner l’alarme en cas d’attaque. Or, depuis la conquête, elle a sonné une fois, annonçant la fin de la souveraineté des Tullys face à la flotte des Fer-nés.

Les Jumeaux

Surnommé le Pont, ils se situent de part et d’autre d’une portion traversable de la Verfurque. Forteresse de la maison Frey, édifiée quatre cents ans avant la conquête, elle a su tirer son épingle du jeu en rendant la traversée du pont payante. C’est ainsi que la maison s’est enrichie. La forteresse est constituée de deux châteaux fortifiés reliés par des ponts en forme d’arche de pierre grise et se rejoigne à la tour d’Eau qui se dresse au centre de la rivière. Chaque pont est assez large pour contenir deux chariots côte à côte. La tour d’Eau constitue l’élément défensif de la forteresse qui permet de verrouiller le pont de l’une des deux rives. Chaque donjon est lui-même protégé par une enceinte de pierre et une douve enjambée par un pont-levis. Les deux châteaux identiques comprennent une grande salle constituée d’un siège seigneurial, grande cathèdre de chêne noir dont le dossier forme les deux tours reliées par un pont. L’un des châteaux possède un septuaire.

Sa configuration la rend presque imprenable du fait qu’il faut faire un double siège pour espérer affamer la place. Puis, les Jumeaux sont le seul lieu où on peut traverser la Verfurque sur des lieues à la ronde.

Noblecoeur

Dressé sur une haute colline, à mi-chemin entre Vivesaigues et La Glandée, Noblecoeur était autrefois un bosquet sacré des enfants de la forêt. Mais de ces trente et un barrals ne reste plus que des souches, souvenir du massacre perpétué par un roi andal, Erreg le Fratricide. Ce lieu est entouré de légendes et de mystères, certains prétendent qu’il serait hanté par les spectres des enfants de la forêt massacrés, ou encore par une mystérieuse naine albinos aux pouvoirs prophétiques. De plus, une magie semble entourer les lieux, protégeant les voyageurs et empêchant la lecture des flammes des adeptes de la religion de R’hllor.

Trident

Le Trident est le plus grand fleuve des Sept Couronnes, formé par la convergence de trois rivières : la Verfurque, la Ruffurque et la Bleufurque et se jetant dans la baie des Crabes. La route Royale traverse le gué des Rubis, à proximité du Coursier Bicéphale assurant la traversée du Trident. Ce coursier relie les deux parties de la ville d’Herpivoie construites de part et d’autre du fleuve. Son nom lui vient des deux immenses têtes de cheval en bois, se dressant sur les deux extrémités du bac. Le fleuve est un lieu qui permet la circulation des produits au cœur de Westeros et où on y voit des péniches, des peinturlurés d’amuseurs et d’autres embarcations transportant toutes sortes de vitrailles.

Pierremoûtier

Près de la Néra se trouve la grande ville de Pierremoûtier. La cité est protégée par des remparts et possède un ancien septuaire bâti sur une colline. En contre bas du bâtiment religion, on y trouve un fort, petit comparé à la taille de l’agglomération. Au cœur de la ville se trouve une place de marché, pourvue d’une fontaine décorée d’une truite bondissante. La Pêche est un célèbre établissement faisant office de bordel et d’auberge et qui donne directement sur la place du marché.